Yann-Ber Calloc'h, le barde breton...

Yann-Ber Calloc'h, le barde breton...

Nationaliste, il renonce au séparatisme: 'La France est notre belle-mère'....

Publié le 02/06/2009
Modifié le 24/05/2018
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Yann-Ber Calloc’h

1917, 10 avril. Le sous-lieutenant Yann-Ber Calloc'h, dit Bleimor, est frappé d'un éclat d'obus à la tête à Urvillers. Il meurt à 28 ans.Le 7 janvier de la même année, l'Echo de Paris publiait, à l'initiative de René Bazin, « La prière du guetteur », un texte magnifique. « Je suis le grand veilleur, debout sur la tranchée. Je sais ce que je suis. Je sais ce que je fais. L'âme de l'Occident, ses filles, ses fleurs. C'est toute la beauté du monde que je garde cette nuit. »

« Les grands poètes sont bien rares. Celui-là était un grand, je ne crains pas de le dire », témoigne l'académicien. Dans son hommage, l'écrivain raconte sa rencontre avec le barde breton quelques mois plus tôt :« Je vis entrer chez moi un homme de haute taille, robuste de corps et de visage, noir de cheveux, l'air sombre et ferme ».

Réveillons-nous !

Jean-Pierre-Hyacinthe Calloc'h, fils de Jean-Pierre Calloc'h, marin-pêcheur de Groix, et de Marie-Josèphe Glouhec, de Locmiquélic, se destinait à la prêtrise. A 11 ans, il est placé au petit séminaire. A 16 ans, il obtient son bac. Son père meurt ainsi que ses deux soeurs et un frère. Plus tard, il collabore à des revues, dont Dihunamb (« Réveillons-nous ! »). Il ne se départira jamais de la foi et de son amour pour la Bretagne. Il est proche de l'Union régionaliste bretonne.

Il renonce à l'idée d'un séparatisme tout en restant nationaliste : 'La France est notre belle-mère'.

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