Bouchor et les Bigoudènes

Bouchor et les Bigoudènes

Joseph-Félix Bouchor peint une Bretagne colorée, légère et riante. Il se consacre particulièrement aux paysages, ports et marchés et illustre ainsi la vie des Bretons et des Bigoudènes avec beaucoup de justesse et de réalisme.

Publié le 13/07/2005
Modifié le 24/05/2018
A- A+

Son père était médecin à l'Ile Maurice. Élève de Benjamin Constant, et d’abord marin, Joseph-Félix Bouchor devient en quelque sorte le peintre officiel des états-majors pendant la Première Guerre mondiale.

Portraits et paysages

Le peintre expose au Salon dès 1879 et figure à l’Exposition Universelle de 1900. Artiste très prolixe, il est à la fois portraitiste, réalisant ainsi de nombreux portraits d’hommes politiques, et peintre de paysages. J.-F. Bouchor est promu officier de la Légion d’honneur en 1921. Il fait ses premiers essais de peinture à Barbizon.

D’abord attiré par l’Orient (longs voyages en Égypte et en Algérie), il illustre plusieurs ouvrages et romans : « Le Maroc », des frères Tharaud, et « Venise », de Camille Mauclair.

Bretagne colorée et riante

En 1936, J.-F. Bouchor lègue au musée de Vannes une quarantaine d’œuvres illustrant une Bretagne colorée, légère et riante.

D’un réalisme plein de chaleur où la lumière joue un rôle éminent, son œuvre est principalement consacré aux paysages de Bretagne, à la vie quotidienne des Bigoudènes, aux scènes de ports et de marchés.

En véritable ethnologue, il note avec beaucoup de justesse le détail des costumes, l’attitude d’une danse...

Rechercher un hébergement à proximité
À découvrir aussi : Les peintres bretons
Contenus sponsorisés