Le Faouët inspire Sonrel

Le Faouët inspire Sonrel

La Tourangèle Elisabeth Sonrel (1874-1953) fut elle aussi conquise par les décors offerts par cette petite bourgade du centre-Bretagne, Le Faouët, de plus en plus prisée par les artistes, peintres et photographes.

Publié le 11/01/2018
Modifié le 25/06/2018
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Ce dessin aquarellé, rehaussé de gouache, dévoile des habitants de la commune sur le muret de la place plantée, bordant les magnifiques halles du XVIe siècle. Ce lieu, situé en plein coeur de la petite cité, aura également inspiré plus d'un artiste de passage séduit par cette ambiance si particulière et si propre au Faouët.

Peintre de sujets allégoriques, aux influences mystiques et symbolistes, de portraits et de paysages, Elisabeth Sonrel, élève de son père Nicolas Stéphane Sonrel et de Jules Lefèbvre, a régulièrement travaillé en Bretagne, inspirée par la forêt de Brocéliande puis, à partir de 1910, par diverses localités côtières comme Concarneau, Plougastel, Pont-l'Abbé ou encore Loctudy. Des communes où elle séjournera en hôtel, souvent accompagnée d'une ou deux élèves.

Des modèles bretons

Travaillant surtout à l'aquarelle et à la gouache, elle y trouve de nombreux modèles, notamment auprès des jeunes filles de la région. Bien que « trop souvent sales, les Bretons sont, dit-elle, généralement sympathiques, honnêtes, confiants et n'ont pas l'attitude hostile de la plupart des paysans du reste de la France... ».

Elisabeth Sonrel réalisera plusieurs oeuvres au Faouët, avant de se faire construire une villa à La Baule dans les années trente.

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