Le retour de Peslin à Vannes

Le retour de Peslin à Vannes

Après avoir suivi les cours de l'école des Beaux-Arts à Rennes et à Paris, Flavien-Louis Peslin s'installe définitivement en Bretagne après le décès de son père et du fait des troubles politiques qui agitent la capitale.

Publié le 14/10/2008
Modifié le 24/05/2018
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Né le 1er janvier 1847 à Brest, Flavien-Louis Peslin est le fils du principal du collège de cette ville. En 1854, son père ayant été nommé à la faculté des sciences, la famille s'installe à Rennes.

Après avoir suivi les cours de l'école des Beaux-Arts de Rennes, il se rend à Paris et travaille sous la direction d'Alexandre Cabanel, directeur du Salon et artiste très apprécié de Napoléon III, et Léon Pelouse, peintre paysagiste. Le jeune Peslin y fréquente l'école des Beaux-Arts. Un peu plus tard à Paris, il poursuit son apprentissage auprès d'Alexandre Cabanel et Léon Pelouse.

Des sujets bretons puisés à Pont-Aven

La mort de son père, en 1870, et les troubles politiques qui agitent la capitale le ramènent en Bretagne. C'est à Vannes, d'où est originaire sa mère, Flavie Claret de la Touche, qu'il s'installe définitivement. Les sujets bretons qu'il présente au Salon dès 1870 sont puisés à Pont-Aven, où il fréquente assidûment la colonie des peintres.

Une photographie prise à Kerfany en Moëlan, vers 1894, le montre en compagnie d'un groupe d'artistes entourant Mademoiselle Julia. Grand et corpulent, Flavien Peslin ressemble peu à l'élégant autoportrait conservé au musée de Vannes.

Impression de douceur et de sérénité

La « Jeune Bretonne » est un portrait tendre, donnant l'impression de douceur et de sérénité intemporelle. La jeune modèle semble un peu lasse de la pose.

L'attention du peintre se porte aussi sur les détails des objets décoratifs : broderie, plats de faïence et bois sculpté du mobilier contrastent ici avec la sobriété du costume breton.

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