Simon, témoin de son temps

Simon, témoin de son temps

Emile Simon (1890-1976) est né à Rennes dans une famille modeste. Son père le contraint à devenir typographe. Mais le jeune Emile n'a qu'une passion : le dessin. En parallèle à sa profession, il fréquentera les bancs des Beaux-Arts de Rennes, d'où il sortira avec une médaille d'excellence.

Publié le 09/10/2008
Modifié le 31/10/2019
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En 1912, il s'installe à Paris. Là, il obtiendra le concours de Rome. Il vivra de créations réalisées pour des joailliers parisiens. Un an plus tard, on le retrouve au Caire, où il enseigne.

Puis, vient la mobilisation. Atteint de grippe espagnole, il échappera aux horreurs de la guerre. Quelques mois plus tard, il enseignera aux Beaux-Arts de Nantes. C'est dans cette ville qu'il rencontrera Madeleine Fié-Fieux qui deviendra son amie devant l'éternel.

Lors de la Seconde Guerre mondiale, il fuit les bombardements et s'installe avec Madeleine et son époux au manoir de Squividan, à Clohars-Fouesnant (29). Une demeure qu'il ne quittera plus.

Clichés sur la vie en Cornouaille

De là, il rayonnera à travers toute la Cornouaille, affectionnant surtout le Cap Sizun et le Pays bigouden. C'est là, auprès des humbles et dans les fêtes religieuses, qu'il trouvera son inspiration. Emile Simon est un post-impressionniste, dont les oeuvres sont autant de clichés sur la vie en Cornouaille dans la première moitié du XXe siècle.

A ne pas manquer : la mine déconfite d'un jeune marin, entouré de ses parents, partant pour le front en 1939. La production d'Emile Simon est impressionnante. On estime qu'il a peint 2.500 toiles.

1.300 de ses tableaux sont propriété du conseil général du Finistère.

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