La cale de Sainte-Marine

La cale de Sainte-Marine

C'est un tout petit port bordé d'arbres anciens. Dans ses eaux se reflète le clocher d'une chapelle du XVIe siècle...

Publié le 10/08/2005
Modifié le 16/05/2018
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Sainte-Marine

Sainte-Marine a su traverser les époques sans perdre ni son âme ni son charme, même si les nostalgiques regrettent les temps où Marie tenait buvette sur le port.

Aujourd'hui, les pêcheurs professionnels ont déserté, laissant la place aux plaisanciers. Pour eux, le port s'est doté d'infrastructures adaptées : autour des pontons, toute une gamme de services de   restauration et d'hébergement accueille le touriste de passage. Le port de plaisance prolonge, sans le dénaturer, le vieux port de granit qui offre un accès privilégié à l'Odet depuis le XIXe siècle.

Pardon le 10 juillet

Sainte-Marine n'en est pas à sa première mutation. Edifiée avant 1850, la cale d'origine s'ancre dans le sens du lit de la rivière, formant une digue qui ferme le petit port. Les bateaux de pêche se glissent à l'abri de cette cale, s'échouant sur la plage de sable fin pour y débarquer leur pêche. En 1911, une nouvelle cale est construite pour accueillir le bac à vapeur et à chaînes dont les anciens se souviennent encore : privé de vapeur mais doté d'un moteur à essence, il effectue toujours des aller-retour dans les années 70. A son bord, piétons et véhicules tanguent au roulis des chaînes avant de poser pied à Bénodet, place de l'Eglise. Le tout dans un bruit de fers qui s'entrechoquent.

Aujourd'hui, le bac à chaînes a disparu, mais le passeur veille. L'été, il embarque son contingent à Bénodet et le dépose à la cale Koz. Si, par malchance, il pleut, mieux vaut s'abriter au Café de la Cale, où crépite souvent une bonne flambée. A deux pas, l'abri des marins -fondé par Jacques de Thézac au début du XXe siècle- n'accueille plus de pêcheurs depuis longtemps.

Leur traditionnel pardon s'adresse aujourd'hui aux touristes. Il a lieu le 10 juillet.

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