L'île des Landes se préserve

L'île des Landes se préserve

L'île des Landes est à la limite ouest de la Baie du Mont-Saint-Michel. Située en face de la Pointe du Grouin, à Cancale (35), elle voit défiler de loin des milliers de promeneurs.

Publié le 08/07/2005
Modifié le 28/10/2020
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Ile des Landes
Landes

L'île est en effet inaccessible, afin de protéger les oiseaux marins nicheurs et la végétation. L'île des Landes longe la Pointe du Grouin, haut-lieu de tourisme et de balade dominicale de la Côte d'Emeraude.

Cette réserve biologique a été l'une des premières, créée par l'association Bretagne Vivante (SEPNB), dès 1958. Ses membres sont les seuls à pouvoir y débarquer une fois par an, pour faire le comptage des oiseaux, et ce en catimini. Les falaises et les landes abruptes abritent plusieurs espèces d'oiseaux marins nicheurs qui ne supportent pas la présence humaine mais qui se laissent regarder de bon coeur à la jumelle.

Plus grande colonie de Bretagne

Pendant tout l'été, des animateurs de Bretagne Vivante accueillent les visiteurs pour les aider à observer et comprendre la vie de ces animaux ailés.

L'île des Landes a été le premier site breton, en 1970, à voir débarquer sur ses terres le grand cormoran, qui, depuis, s'est installé tout le long de nos côtes jusqu'à la rade de Brest.

Elle reste la colonie la plus importante de la région avec environ 200 couples. On compte également près de 700 couples de cormorans huppés.

Quelques dizaines de tadornes de Belon -petits canards marins bigarrés - et des huîtriers-pies -échassiers plus sombres- viennent aussi s'y mettre à l'abri des vents dominants pour faire leurs petits. Grâce au respect de leur tranquillité, toutes ces espèces continuent d'augmenter à leur rythme et sont fidèles à cet îlot de la Manche.

Une végétation qui s'adapte

L'île des Landes la bien nommée est recouverte d'une végétation typique des falaises maritimes, balayée par des vents violents chargés d'embruns. Mais, en 20 ans, une vingtaine d'espèces végétales a disparu à cause du piétinement et des déjections des oiseaux.

La nature s'est alors adaptée, au profit de nouvelles sortes de plantes plus résistantes et aptes à supporter ces nouvelles contraintes.

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