Le phare d’Eckmühl

Le phare d’Eckmühl

De tous temps, les marins de ce bout du monde ont affronté avec courage la rudesse et la cruauté des flots. Parce qu’ils connaissaient mieux que personne la difficulté de doubler la pointe sud-ouest de la Bretagne, rouliers des mers, pêcheurs côtiers et hauturiers ont éprouvé l’impérieuse nécessité de se placer sous diverses protections. Tout d’abord divine, en construisant une chapelle dédiée à Pierre, le saint patron des pêcheurs.

Publié le 14/05/2018
Modifié le 26/02/2019
A- A+
Eckmühl Phare

Accolée a l’édifice du XVIe siècle, une première tour à feu voit le jour, complétée en 1835 par un phare en granit, puis en 1862 par un sémaphore. Enfin, depuis 1897, grâce au don de la marquise de Blocqueville, fille du général Davout, fait prince d’Eckmühl par Napoléon, le phare éponyme, du haut de ses 65 mètres, joue les vigies irremplaçables.

L’élégante construction est bâtie en pierre de Kersanton, la face interne de sa cage d’escalier est recouverte de plaques d’opaline. Les 277 marches de l’escalier à vis mènent à la plate-forme, juste en dessous de la lanterne aux deux lentilles de Fresnel. Là-haut, la vue, grandiose, s’étend sur tout le Pays bigouden et au-delà vers la pointe du Raz au nord et l’archipel des Glénan à l’est. Profitez d’un ciel bien dégagé, sans brume de chaleur, pour faire cette ascension quelque peu sportive mais inoubliable.

Y aller : depuis Pont-l’Abbé par la D 785
Office de tourisme de Penmarc’h : place Davout, 29760 Penmarc’h, 06 07 21 37 34
Visite nocturne chaque mardi de juillet et août

Rechercher un hébergement à proximité
Contenus sponsorisés