Le Goulphar

Le Goulphar

Voir Belle-Ile autrement en prenant de la hauteur, c'est possible sans forcément prendre l'avion ni même sauter en parachute...

Publié le 21/01/2011
Modifié le 21/10/2020
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Vue aérienne du phare du Goulphar
Goulphar

Il suffit juste de grimper les 247 marches qui permettent d'atteindre le balcon du Goulphar qui culmine à près de cinquante mètres. magnifique panorama sur Belle-Île !

Grâce au point de vue exceptionnel, le visiteur peut, par temps clair, voir du sommet l'île de Groix et Lorient.

C'est en 1824 qu'Augustin Fresnel, célèbre architecte du XVIIIe siècle, pose la première pierre du Goulphar. 70 ans plus tard, l'édification de l'un des plus grands phares de Bretagne est achevée.

Véritable chef-d’œuvre architectural, le phare, dont la structure est entièrement en granit, a nécessité l'acheminement par bateau de centaines de tonnes de blocs de pierre granitique en raison de l'absence totale de cette roche sur cette île constituée de schiste.

Un des plus puissants de Bretagne

Le Goulphar est avant tout un feu, véritable repère, pour les bateaux qui croisent au large. Avec sa lampe de 1.000 watts, ce phare est l'un des feux les plus puissants de Bretagne. A l'heure actuelle, ils sont cinq gardiens à l'entretenir; il est automatisé depuis 2002 ainsi que les autres feux de l'île : les pointes des Poulains et de Kerdonis, les ports de Le Palais et Sauzon.

Confronté aux plus grosses tempêtes, le phare est capable de résister à des vitesses de vent de plus de 400 kilomètres/heure. Le record enregistré à Belle-Ile en est encore bien loin : près de 210 kilomètres/heure le 3 février 1991.

Dans les pires conditions météorologiques, l'eau de pluie s'infiltre à l'intérieur du phare, et les rafales du vent -comme pour la Tour Eiffel- font vibrer de façon infime l'édifice, lui évitant ainsi de s'effondrer.

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