Le phare des Sept-Iles

Le phare des Sept-Iles

L'archipel des Sept-Iles, en Côtes-d'Armor, est constitué de l'île Rouzic, de l'île Bono et de l'île-aux-Moines.

Publié le 05/08/2005
Modifié le 04/06/2018
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Sept-Iles
Sept-Iles

C'est une réserve ornithologique qui compte l'une des plus belles colonies européennes de fous de bassan. Seule l'île-aux-Moines, où s'élève le phare, est accessible.

Le 5 avril 1831, à Paris, l'ingénieur hydrographe Beautemps-Beaupré et le directeur de la Commission des Phares, Léonor Fresnel, alertés par l'insuffisance de l'éclairage des côtes bretonnes, signalent l'urgence qu'il y a d'établir sur l'île-aux-Moines un fanal à feu fixe varié par des éclats.

Un premier feu en 1835

Le souhait de Léonor Fresnel, dans l'intérêt de la navigation, est que ce phare soit en état de fonctionner dès le 1er septembre, au retour des Terre-Neuvas. Vain espoir, car l'île-aux-Moines relève du Ministère de la Guerre, ce qui ne facilite pas le transport des ouvriers et des matériaux.

Finalement, le feu est allumé le 1er mai 1835. Déjà, en 1831, le directeur des Phares avait fait observer que le point culminant de l'île Bono masquait en partie le fanal. Ce n'est que 20 années après, en 1853, qu'il est décidé de bâtir, accolée à la première, une nouvelle tour de forme carrée et de quinze mètres de hauteur. Le 10 septembre 1854, à la tombée de la nuit, le nouveau phare des Sept-Iles s'allume enfin.

A la force du vent

Le 4 août 1944, le phare de l'île-aux-Moines est détruit par l'occupant allemand. Sa reconstruction est entreprise dès 1949. Il est rallumé en juillet 1952. Huit années plus tard, les premiers essais d'utilisation d'un aérogénérateur fournissant l'énergie nécessaire au phare sont réalisés et pérennisés.

Aujourd'hui, l'énergie éolienne du phare des Sept-Iles ne souffre d'aucune concurrence sur le littoral français.

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