Visitez les phares des côtes bretonnes

Visitez les phares des côtes bretonnes

La Bretagne compte plus d'un tiers des phares français (dont une vingtaine dans le Finistère). La découverte de ces impressionnants édifices est un incontournable si vous vous intéressez au patrimoine maritime breton.

Publié le 20/11/2018
Modifié le 03/04/2024
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Le Télégramme Tourisme

Parmi ceux-ci, 7 sont classés monument historique (MH), et 5 font partie des rares tours à feux encore gardiennés (Sein, Créac'h, Belle Ile en Mer et Fréhel).

Les phares que l'on peut visiter sur le littoral breton sont les suivants :

  • Les phares en Finistère

Phare de l'le Vierge, Plouguerneau (MH) : C'est le plus haut phare d'Europe (82.5 mètres, 365 marches). Une fois à l'intérieur, vous pourrez admirer ses 900m² d'opaline, installés à l'époque pour lutter contre la condensation sur les parois de la tour.

Le grand Phare de l'Ile de Sein : à l'ouest de l'île ; allumé pour la première fois en 1839 il a été détruit par les allemands dans leur fuite en 1944. Reconstruit entre 1950 et 1951 il fait aujourd'hui partie des phares français les plus modernes.

Eckmühl, Penmarc'h (MH): La fin de la construction de ce phare fut possible grâce à Adelaïde Louise Davout d'Eckmühl qui a sa mort en 1892 légua une somme extraordinaire à l'Etat pour l'élévation d'un phare sur les côtes bretonnes.

Phare de l'Ile de Batz : En grimpant les 210 marches de ce phare bâti sur un plan de l'architecte Fresnel, inventeur de la célèbre lentille à échelons dite de Fresnel qui équipe les phares, vous pourrez accéder à une superbe vue de la baie de Morlaix.

Le Stiff, Ouessant (MH) : Construit en 1700, c'est le plus ancien des phares français. Sa double tour tronconique surveille l'entrée de la manche au nord ouest de Ouessant.

Phare du Créac'h, Ouessant (MH): C'est le plus puissant du monde ! En 1857 l'ingénieur Caradec demande sa construction afin que l'on puisse « reconnaître sans confusion possible les deux points par lesquels on peut doubler l'île ». Il abrite aujourd'hui le Musée des Phares et Balises dans son ancienne salle des machines. Ce musée est dédié à l'histoire technique et humaine des Phares et Balises. Sa collection comporte entre autres : lentilles, charbons, lampes à arc électrique et optiques géantes.

Phare de la Jument : Allumé en 1911, la tourelle de granit repose sur une roche nommée "Ar gazec" (la jument), émergeant d'un mètre à peine à marée basse. Ce premier chantier en mer marque le premier pas d'une grande opération de balisage d'Ouessant.

Phare de Nividic : 14 ans de dur labeur pour parvenir au bout des 35,55 mètres de béton

Saint Mathieu, Plougonvelin (MH) : Ce phare fut bâti en 1835 dans l'enceinte de l'abbaye bénédictine. Il rappelle qu'au XIIIe siècle les Moines allumaient un feu dans une tour de l'Abbaye pour guider les marins.

  • Les phares des Côtes d'Armor

Cap Fréhel, Plévenon (MH) : Du haut des falaises du Cap Fréhel cette tour carrée se dresse à 70m au dessus de la mer. Elle a servi de poste de garde aux allemands durant la Deuxième Guerre mondiale, fut détruite en 1944 puis reconstruite en 1950.

  • Les phares en Morbihan

Goulphar, Bangor, Belle île en Mer (MH): L'architecte Augustin Fresnel pose lui-même la première pierre du phare en 1824. Gravissez ses 247 marches et vous accéderez à un panorama exceptionnel.

 

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