Le jardin du château de La Roche-Jagu

Le jardin du château de La Roche-Jagu

Des ateliers permettent aux amateurs de découvrir le monde des plantes et leur fonction. Un plus pour un joli parc ouvert au public depuis 1998.

Publié le 26/06/2009
Modifié le 02/05/2018
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Jardin du château de La Roche-Jagu

'On exploite différemment le parc. Ces ateliers permettent d'attirer l'attention sur une plante en particulier', commente Anne Jalaber qui est chargée des animations du parc du château de La Roche-Jagu.

Depuis 2004, des ateliers de découverte ont poussé dans la verdure du domaine départemental, sur la commune de Ploézal. « Ces ateliers permettent d'approfondir les visites ». Cette formule a rapidement trouvé un écho favorable auprès des visiteurs. « On a connu des pointes de fréquentation. Pour la Nuit de la chauve-souris, on a eu 150 personnes ».

Sécateur et panier

Le public peut ainsi s'initier aux différentes techniques de jardinage à l'air libre. Avec le soleil en prime et le chant des oiseaux, ceux qui participent à cette animation ne le regretteront pas. « Les ateliers de découverte offrent à tous les promeneurs, tous les amoureux du jardin et de la nature, qu'ils soient débutants, confirmés ou simple curieux, un regard différent sur les espaces qui composent le domaine de La Roche-Jagu », indique Anne Jalaber.

« Des professionnels et des associatifs ont sillonné le parc et les jardins et ont défriché à leur manière les richesses du site. Ils donnent rendez-vous chaque samedi et quelques mercredis d'avril à août pour faire partager leurs trouvailles ».

Botanique et plantes sauvages

Le parc de La Roche-Jagu se conçoit par rapport à l'horizon, la rivière. Second principe : dans le parc lui-même, laisser la campagne respirer, en donnant toute sa place à la végétation naturelle, aussi belle que les fleurs que l'on apporte artificiellement. Enfin, il fallait respecter la physionomie du site, en exploitant au mieux son relief accidenté, son histoire et l'omniprésence de l'eau.

Jardin refuge

Une eau qui sert de guide, gazouillant de bassins de rouissage du lin en cascades, via des canalettes de bois courant le long des chemins. Trois boucles, en forme de labyrinthe, invitent au voyage au cœur de splendeurs inouies. Mais les escapades et les variantes sont toujours possibles, voire favorisées, sur ces sentiers magiques qui n'en finissent plus de ravir le regard et l'odorat. Tous les 50 mètres, du nouveau : dans la carrière, une palmeraie; là, un amphithéâtre; ou encore, près du château, les ravissants enclos de fleurs à couper, médicinales ou d'agrément.

De multiples chênes, fruitiers, arbousiers, tilleuls, camélias, rosiers ou digitales rythment une succession d'espaces typés et contrastés : à toute saison, de la couleur, des senteurs et des refuges pour la méditation ou les amours courtoises.

Le paradis dont rêvaient nos ancêtres du Moyen Age, béats devant les roses qui ne fleurissaient, alors, qu'une semaine chaque année.

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