Dinan

Soumis par Annick Fleitour le ven, 05/04/2018 - 16:01

Peu de cités bretonnes ont conservé un tissu ancien aussi riche que Dinan. Elle distille au fil de ses rues, de ses places et de ses ruelles un charme d’autrefois, illustré par d’innombrables maisons à pans de bois, certaines sur pilotis, des logis encorbellés un peu de guingois, des hôtels aristocratiques aux pierres appareillées. 

Dominées par la Tour de l’Horloge, siège de la communauté de ville sous l’Ancien Régime, les artères ont conservé leur tracé ancien et leurs pavés lutés. Le portail roman de la basilique Saint-Sauveur s’anime de monstres anguipèdes et de sirènes tandis que l’intérieur du sanctuaire abrite le cœur de Bertrand du Guesclin, l’enfant du pays qui devint connétable de France sous le roi Charles V. Dans l’église Saint-Malo, emblématique du gothique flamboyant, le vitrail d’Anne de Bretagne relate le passage, en 1505, de la duchesse des Bretons et reine de France. Elle a donné son nom au puissant donjon du château, qui abrite un intéressant musée d’Histoire et de traditions populaires.

On dévale vers le port sur la Rance par les rues sinueuses et pentues du Jerzual et du Petit-Fort aux pittoresques logis soigneusement restaurés. À mi-pente, l’imposante tour-porte du Jerzual nous rappelle que jadis il fallait montrer patte blanche pour pénétrer dans la ville. À coups de tournois, de défilés costumés et de spectacles de rue, la Fête des Remparts ressuscite tous les deux ans l’histoire millénaire, mouvementée, haute en couleur et en clameurs, de Dinan la belle.

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