Le Pérennou : une perle de l'Odet

Le Pérennou : une perle de l'Odet

Le château du Pérennou est un exemple typique des grandes propriétés terriennes du territoire de Bodivit. Le domaine, dont l'étendue avoisine les 300 hectares, est un lieu à la fois majestueux et reposant, une architecture étonnante au bord de l'Odet.

Publié le 25/04/2019
Modifié le 08/04/2024
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Le château du Pérennou
Le Télégramme Tourisme

Jusqu'à la Révolution française, le château du Pérennou était un manoir classique, avec des jardins à la française. Abandonné pendant une dizaine d'années après la Révolution, le manoir s'est profondément dégradé. Quand le premier des trois Marhallac'h arrive, il décide de faire table rase du passé. Plus de motte féodale et de pigeonnier, les jardins sont ouverts et retrouvent leur pente naturelle vers l'Odet.

Pittoresque et majestueux

Une première rénovation, dans le style classique, est entreprise au début du XIXe siècle sur le manoir austère et quelque peu délabré, puis une seconde, à la toute fin du siècle, qui transforme profondément le château dans le style néo-gothique cher aux romantiques. Sur l'ancienne demeure sont venus se greffer quatre tours circulaires, un avant-corps, un donjon en encorbellement ainsi qu'une chapelle domestique. Le tout est dominé par des échauguettes et des tours crénelées. Ce mélange harmonieux d'ancien et néo confère à l'édifice un caractère majestueux et pittoresque, tout en gardant une certaine cohérence dans le style romantique.

Jardins à l'anglaise

Si l'on se déplace pour voir le château, les jardins du domaine du Pérennou valent tout autant le détour. Transformés à l'anglaise au début du XIXe siècle, les propriétaires successifs ont attaché une grande importance à ce parc, et la découverte des thermes gallo-romains sur le site n'a fait qu'accentuer la volonté de préserver les jardins. Durant sa visite, le propriétaire, M. de Broc, n'oublie pas d'apporter des notions de botanique et de mentionner quelques spécimens d'essences rares venant de tous les continents : séquoïas, magnolias, platanes d'Orient, ginkgo...« Je cherche à redonner à ces jardins la beauté qu'ils méritent. Les champs cultivés au milieu du parc ne sont plus qu'un souvenir mais il faudra encore quelque temps avant que la végétation d'agrément ne reprenne toute sa place. Il faut encore planter, reformer des allées, embellir la descente vers l'Odet, mettre en valeur l'ancienne villa romaine...», explique M. de Broc, passionné et amoureux de son domaine.

Même si tout n'est pas encore aussi parfait que le voudrait son propriétaire, le château et le parc du Pérennou sont un endroit magique, un lieu de promenade aussi dépaysant qu'apaisant.

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