Banneg, l'île aux pétrels

Banneg, l'île aux pétrels

Banneg, avec les îles de Balaneg et Trielen, compose la réserve naturelle d'Iroise.

Publié le 11/07/2017
Modifié le 24/11/2020
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Pétrels

Une maison de l'environnement insulaire, à Molène, abrite d'ailleurs une exposition muséographique sur le thème de l'archipel. Banneg est à l'origine du classement.

Elle ne le doit pas à sa position géographique qui la met la plus au nord de Molène mais à sa colonie de pétrels tempêtes la plus importante en France, des oiseaux odorants qui volent la nuit et nichent dans des terriers le jour.

L'Océanite...

Dès les années 1950, le potentiel ornithologique des trois îles qui, en 1992, formeront officiellement la réserve, a intéressé les fondateurs de la SEPNB (Société d'Etude et de Protection de la Nature en Bretagne). « Bannec n'a jamais été habitée en permanence et n'a pas fait l'objet de culture particulière », observe Louis Brigand, le conservateur désigné par l'association. Seuls des goémoniers y venaient en saison.

La biologie de l'océanite, l'autre nom des pétrels, fait l'objet au plan scientifique d'un suivi par un ornithologue, dans le cadre d'un programme du Muséum d'histoire naturelle. L'île, d'une surface de 10,5 hectares, relativement difficile d'accès, est interdite toute l'année au public.

Même s'il existe un port naturel, avec quelques bateaux éventuellement au mouillage, et des pêcheurs de bars dans la partie nord, sa fréquentation demeure réduite. Des Molénais y vont ponctuellement pêcher la crevette. Particularité : elle a très peu de relief, ce qui l'expose beaucoup aux vents. « Par tempêtes, des blocs peuvent passer d'un côté de l'île à l'autre », commente Louis Brigand.

L'île compte juste un abri en dur pour les scientifiques.

C'est d'ailleurs grâce à des fonds donnés par le personnel de l'UNESCO, suite à la catastrophe de l'Amoco Cadiz, que la SEPNB a fait reconstruire cette ruine en 1981.

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