La cale-vivier des Glénans

La cale-vivier des Glénans

En permettant d'y accoster, la cale de Saint-Nicolas autorise l'accès aux Glénans du plus grand nombre. L'escapade vers un petit paradis !

Publié le 04/09/2009
Modifié le 01/04/2019
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Archipel Glénans

L'archipel compte une douzaine d'îlots, dont le plus grand et le plus proche du continent est justement Saint-Nicolas. Nulle surprise donc à ce que les hommes y établissent leur point d'entrée. La cale -les cales, faudrait-il dire, car elles sont deux- date de la deuxième moitié du XIXe siècle. Tournée vers le Sud, elle offre un point d'entrée dans La Chambre, cette petite mer intérieure entourée des 12 îlots.

Autour de la cale bat le cœur de l'archipel. C'est là que les hommes ont construit leurs maisons, les viviers et l’abri servant au canot de sauvetage. Trois figuiers, prenant le mur pour tuteur, dressent leurs branches noueuses vers le ciel. Ce sont les seuls arbres de l'archipel, pourtant connu et reconnu pour abriter une fleur rare, la narcisse des Glénans.

Une mer intérieure...

La cale est doublement protégée. Des fureurs de la mer car tournée au sud vers la mer intérieure. Des fureurs des hommes grâce au Fort de l'île Cigogne, construit à la fin du XVIIIe siècle pour décourager les Corsaires et les éloigner de La Chambre. Nulle batterie donc à proximité des cales. On en découvre seulement des traces au Nord et à l'Est, tournées vers l'extérieur de l'archipel.

Une des particularités de la cale est sans nul doute son vivier. Plutôt ses deux viviers, construits en même temps qu'elle, en 1870. Bien situés et habilement conçus, ils fonctionnent grâce à un système de vannes permettant le va-et-vient de l'eau au rythme des marées.

Ils accueillent encore aujourd'hui homards et langoustes promis aux meilleures tables.

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