Quimper. « Enfaim » le bien nommé

Quimper. « Enfaim » le bien nommé

Un même appétit pour les langues et la cuisine les a fait travailler en Angleterre, en Espagne, avant le grand retour en France. Depuis deux ans, Aurélie Pitard et Marc Fenet tiennent les rênes de leur propre restaurant, à Quimper : « Enfaim », le bien nommé.

Publié le 17/07/2018
Modifié le 18/06/2020
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Lui en salle, elle en cuisine, Marc Fenet et Aurélie Pitard forment un tandem harmonieux.
Lui en salle, elle en cuisine, Marc Fenet et Aurélie Pitard forment un tandem harmonieux (photo : Thierry Charpentier)

Le nom, en lettres déliées, est apparu sur la devanture d’un établissement vacant depuis trois ans, au cœur de l’été 2016, derrière l’hôtel du département, dans le centre-ville de Quimper. « Enfaim » tombait sous le sens. « Depuis le temps que nous cherchions une affaire… Et c’est la première fois que nous nous mettons à notre compte », sourient Aurélie Pitard et Marc Fenet. Partis de zéro, tous deux goûtent le fruit de leur travail, qui leur a offert l’opportunité de voyager. En 1996, à peine sorti de l’école hôtelière de Saint-Nazaire, le couple a faim d’apprendre la langue de Shakespeare. Ils s’installent à Londres et y travailleront, durant cinq années. La langue de Cervantès les séduit ? Il est temps de découvrir l’Andalousie, là encore dans des restaurants, mais toujours en salle. « La cuisine me tenait à cœur depuis toujours, mais ce n’était pas encore mûr », se remémore Aurélie Pitard, qui n’a de cesse de se former. Un chef cuisinier, Robert Abraham, l’inspirera particulièrement, alors que, à son retour dans l’hexagone, le couple travaille dans un Relais & Châteaux Ariégeois.

« L’inspiration de la saison »

Il faudra encore un crochet par Paris avant qu’ils ne se lancent et tombent, à la faveur de leur déménagement en Cornouaille, sur l’affaire Quimpéroise. Cette fois, Aurélie officie en cuisine, tandis que Marc veille au grain dans une salle à la sobre décoration orangée, qui accueille 35 couverts. Il n’a pas son pareil pour dénicher des vins de petits producteurs, comme le « Renverse-moi », un cépage 100 % Carignan.

Sur leur carte, invariablement, trois entrées, trois plats et trois desserts, qui changent tous les huit-dix jours. « C’est l’inspiration de la saison, et ce que j’ai envie de manger qui me guide. Ça m’enquiquinerait de faire six mois la même chose », explique Aurélie Pitard. Hormis le pain, tout est fait maison, avec quelques incontournables : « J’ai toujours un poisson. Nous habitons au Guilvinec. Je le prends tous les matins aux pêcheries de Cornouaille », appuie Aurélie, dont le tagine de poulet au citron confit est plébiscité par sa clientèle, tout comme ses tomates mozzarella sur un blinis de blé noir ou sa salade de crabe Thaï. C’est pourtant les desserts qu’elle adore par-dessus tout réaliser. Sa douceur chocolat fruits rouges ou sa tarte au citron meringuée en ont fait fondre plus d’un. Précision d’importance : Sans parler des sandwiches, quiches, salades…, toute la carte est à emporter !

Enfaim Restaurant

35, rue Jean-Jaurès. 02 29 40 06 75 ; enfaimrestaurant@orange.fr. Ouvert les lundis, mardis, mercredis et jeudis de 11 h à 19 h (service en continu de 12 h à 16 h) et le vendredi toute la journée. Entrée-plat-dessert : 17 €.

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