Porz-Meur, à Plougastel

Porz-Meur, à Plougastel

Vue sur Brest garantie de Porz-Meur, en presqu'île de Plougastel-Daoulas.

Publié le 09/08/2005
Modifié le 28/05/2019
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Porz-Meur
Porz-Meur

Le petit port campagnard se mérite. Par une route étroite bordée de hauts talus, où nul ne se croise, on sillonne la Pointe d'Armorique, avant de bifurquer vers le Nord. C'est là, passée la crêperie accueillante logée dans un creux de la route, qu'on tombe au bout du monde. Une plage de galets, une digue de pierres, des barques au fil de l'eau.

Et le silence absolu, face à la ville grise, dressée là-bas, de l'autre côté de la rade : Brest, dont on imagine l'agitation sans en entendre le moindre écho.

Un dimanche à la campagne

Le contraste est frappant, le dépaysement assuré.

Porz-Meur est l'un des sept petits ports de la presqu'île de Plougastel, réputée pour ses cultures de fraises. Difficile pourtant d'imaginer qu'il fut le port le plus important de Plougastel au XIXe siècle. Aujourd'hui -et après s'être longtemps contenté d'accueillir le départ des pélerins pour Sainte-Anne La Palud-, le port du Tinduff l'a détrôné.

Entre les deux guerres, Tinduff est peu à peu devenu le principal port coquillier de la presqu'île etl héberge une activité aquacole en plein essor.

Les fillettes de rouge

A deux pas de Porz-Meur, le petit port du Caro -dont le nom ignifie cerf en breton- est également tourné vers la grande ville, sans en subir les désagréments. Au début du siècle dernier, les Brestois venaient y passer le dimanche à la campagne. On sortait alors la nappe, le panier de pique-nique et les fillettes de rouge. On grillait les sardines.

C'était aussi la grande époque des coquilliers, dont les voiles couleur lie de vin balayaient l'horizon. Aujourd'hui, seuls les oiseaux de mer séjournent du côté de Caro.

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