L'île de Bréhat

Soumis par Annick Fleitour le ven, 05/04/2018 - 16:15

En juillet 1907, l’île de Bréhat a été officiellement classée pour la protection de ses sites, une première à l’échelon national qui rappelle que la qualité et la variété de son littoral contrasté ont très tôt convaincu.

Depuis cette reconnaissance, l’archipel à la centaine d’îles, qui possède la capacité de multiplier par deux sa superficie le temps d’une marée descendante, est devenu une référence de la douceur océanique tout en préservant sa réputation de terre dangereuse et battue par de forts courants marins.

À Bréhat, une simple journée suffit à comprendre cette ambivalence. Au nord sauvage, l'habitat est rare, la bruyère et la fougère omniprésentes. Au sud coquet, des villas discrètes ont poussé au milieu de bouquets d'agapanthes et à l’ombre d'eucalyptus et de pins parasol, à moins que ce ne soit l'inverse. Le charme de Bréhat tient aussi à la façon d’approcher ces différences. Sitôt débarqué au Port-Clos, embarcadère protégé où se fait à l'année la liaison avec le continent, on peut filer vers le phare du Paon, la chapelle Saint-Michel ou le moulin à marée du Birlo, les repères les plus évidents qui jalonnent Bréhat. Le promeneur moins pressé préfère se laisser entraîner, à pied ou en vélo, dans le dédale des petites rues et chemins abrités qui quadrillent toute l'île. S'il a en plus le pied marin, il choisira un kayak du côté de la plage du Guerzido pour s’aventurer en quelques coups de pagaie du côté de la Chambre ou de la Corderie, deux ports aux ambiances si contrastées, bien dans le ton d’une île aux multiples visages.

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