Joyeux Noël en breton, traduction et signification

Joyeux Noël en breton, traduction et signification
Publié le 19/11/2020
Modifié le 08/04/2024
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Joyeux Noël en Breton. sapin de noel et cadeaux
Le Télégramme Tourisme

Quelle est la traduction de « joyeux Noël » en breton ?

Contrairement au « bonjour », il est bien plus aisé d’exprimer un joyeux Noël en breton. La traduction français breton ? La voici : 

Nedeleg laouen

« Nedeleg » fait plutôt sens pour tous les latinistes, car il provient indirectement du latin « natalis » qui donne en français la naissance, la nativité (de Jésus). « Pas très Celte comme origine ! », me diriez-vous. « Tout à fait », vous répondrai-je. C’est parce que « natalis » est devenu « nedelec » en moyen breton à partir du début du 12ᵉ siècle seulement, à une période de christianisation intense. L’influence des langues latines était bien entendu omniprésente dans l’Europe médiévale.

Ailleurs dans le monde celte et dans les langues brittoniques, on retrouve Nedeleg dans cornique (Nadelek), le gaélique (Nollaig) et le gallois (Nadolig).

Même chose pour « laouen », qui provient également du moyen breton « louen » et désigne l’adjectif « joyeux », « content ». S’il est difficile d’en trouver une origine latine, Louen est devenu un prénom breton pour garçon, dérivé d’Elouan. Les racines de laouen remontent à l’indo-européen « lau » qui signifie plus largement « jouir, profiter de ». Le gallois (llawen), le cornique (lowen) et plus anciennement encore le gaulois (lauenos) dérivent de cette branche linguistique.

La tradition de Noël en Bretagne

Maintenant que vous savez exprimer une bonne fête de la nativité dans la langue bretonne, il ne vous reste plus qu’à savoir le reste du vocabulaire de Noël

Parmi les personnages de l’univers de Noël, nous ne pouvons passer à côté de l’inévitable Père Noël : Tad Nedeleg. Certes, il s’agit d’une traduction au mot du célèbre personnage et peu de vrais bretonnants l’évoquent de cette façon. Ils privilégieront plutôt Tad Kozh an Nedeleg (Grand-Père de Noël) ou encore Tad Kozh ar Pellgent : le Grand-Père de l’Aurore.

Si vous préférez vous tenir à l’aspect religieux de la fête de Noël, employez donc Mabig Jezuz qui signifie « le petit Jésus » bien souvent accompagné de l’« Ar Werc’hez Vari » (Vierge Marie), Sant Jozeb (Saint Joseph) et An Tri Roue : Les Trois Rois (Mages).

Après avoir ajouté l’an azen (l’âne) et l’an ejen (le boeuf), vous avez toute la panoplie pour monter votre Kraoù Nedeleg (la crêche) !
Il ne vous reste plus qu’à déguster votre Koan Nedeleg (repas de Noël) ainsi que votre Gwastell an Nedeleg (bûche de Noël) avant de vous rendre à l’Oferenn ar Pellgent : la messe de minuit. Votre Noël traditionnel breton enfin terminé, c’est avec les étoiles dans les yeux que vous irez vous coucher avant de découvrir les cadeaux sous le sapin.

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