Gauguin et les baigneurs

Gauguin et les baigneurs

Dès son arrivée à Pont-Aven, durant l'été 1886, Gauguin (1848-1903) s'intéressa aux jeunes baigneurs qui profitaient des multiples biefs aménagés sur l'Aven.

Publié le 14/10/2008
Modifié le 24/05/2018
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Cette « Baignade » a été réalisée à Paris, dans l'atelier de la rue Lecourbe, au début de l'été 1887. Le site est celui de la montagne Saint-Guénolé, en face du port, un endroit fréquenté par les baigneurs à marée haute et bien connu de Gauguin qui le représente dans plusieurs tableaux.

Le premier tableau symboliste de Gauguin

'C'est le premier tableau symboliste de Gauguin, la première fois qu'il introduit des objets symboliques, comme le cochon qui évoque la sexualité. C'est en raison de telles oeuvres qu'il est apparu aux yeux des critiques comme le chef de file de l'école symboliste', souligne André Cariou, le conservateur du Musée des Beaux-Arts de Quimper.

Cette première représentation symbolique de la sexualité sera reprise, fin 1988 à Arles, dans 'En pleine chaleur', où des cochons batifolent autour d'une femme. Les deux femmes, dont l'une assise à droite se lissant les cheveux a déjà été vue chez Cézanne, seront également réutilisées pour plusieurs autres de ses oeuvres.

L'exposition intitulée 'L'aventure de Pont-Aven et Gauguin', au musée de Quimper, présente un autre point de vue de ce coin de baignade.

Dans « La baignade devant le port de l'Aven », datant de 1886 et peinte à six mois d'intervalle, on peut constater que la lumière est impressionniste et la technique du peintre est relativement traditionnelle.

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