Peintre brestois par excellence, Pierre-Julien Gilbert ne pouvait être absent des cimaises du musée de la ville. Cet élève de Nicolas Ozanne affectionnait les sujets marins et les scènes historiques.
Né à Brest le 15 mars 1783, Pierre-Julien Gilbert fut élève de Nicolas Ozanne (1728-1813) et du peintre du département de la Marine, Louis-Philippe Crépin (1772-1851). Peintre officiel à Alger en 1830 Il devient professeur de dessin à l'Ecole navale, de 1816 à 1833.
Durant cette période, il participe, en qualité de peintre officiel, à l'expédition française de juillet 1830 qui conquit Alger. L'Etat lui commande alors sur ce sujet deux grandes toiles pour le musée de Versailles. En 1833, il est décoré de la Légion d'honneur. A cette date, il décide de prendre un congé pour dessiner, peindre et lithographier des paysages.
Les reconstitutions de combats navals le passionnent également et c'est en 1838 qu'il peint «Le combat de la Surveillante et du Québec, près d'Ouessant le 6 octobre 1779». Puis, de 1842 à 1850, il réintègre son poste de professeur de dessin à l'Ecole navale. C'est un autre peintre brestois, Auguste Mayer (1805-1890), qui lui succédera sur le navire-école le « Borda ».
Primé au Salon de Paris
Dès 1822 et jusqu'en 1859, il exposa au Salon de Paris, décrochant une médaille de deuxième classe en 1833. Pierre-Julien Gilbert meurt le 21 septembre 1860 à Brest. Le musée présente également « Le combat de la Cordelière et d'une flotte anglaise en 1512, au large de Saint-Mathieu ».
