Le cubisme et Le Fauconnier

Le cubisme et Le Fauconnier

Cubisme et expressionnisme caractérisent l'oeuvre d'Henri Le Fauconnier, peintre né en 1881 dans le Pas-de-Calais. A partir de l'été 1906, il vint peindre en Bretagne et plus particulièrement à Ploumanac'h, dont les paysages ont inspiré son style personnel.

Publié le 14/10/2008
Modifié le 24/05/2018
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Etudiant en droit, Henri Le Fauconnier a bifurqué vers la peinture. A l'académie Julian, il fréquente notamment Segonzac et La Fresnaye.

Les étés à Ploumanac'h

En 1906, il arrive à Ploumanac'h après avoir découvert, dans une galerie parisienne, des peintures de ce site, ses accumulations de rochers et de blocs de granit. Nourri de l'art simplifié des nabis et des couleurs des fauves, il élimine le détail des paysages et ne conserve que des masses solides. Ainsi, il glisse vers un cubisme personnel, large et naturaliste.

Ses couleurs sont primaires, mais volontairement assombries : il dit chercher le spirituel dans l'art. Entre 1908 et 1913, chaque été, les rochers de Ploumanac'h verront revenir Le Fauconnier. Au cours de ces séjours essentiels, sa peinture évolue de l'aplat hérité de Pont-Aven à une recomposition cubiste du sujet.

Ses oeuvres sont aujourd'hui dispersées entre La Haye, Saint-Petersbourg et Brest. Il diffuse ce cubisme breton au sein de l'Académie La Palette, où il enseigne : l'un de ses élèves a pour nom Marc Chagall.

Mais bientôt, il abandonne Ploumanac'h et fuit la guerre qui fait rage entre la France et l'Allemagne, pour se réfugier en Hollande. Dans ce pays, entre 1914 et 1920, son oeuvre vivra une nouvelle évolution vers l'expressionnisme.

De retour en France, il meurt à Paris en 1946.

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